
Comment éviter les faux-amis lors de l'apprentissage du japonais
Pour éviter les faux-amis lors de l’apprentissage du japonais, il est essentiel de comprendre que certains mots qui ressemblent à des termes français ou d’autres langues ont des significations très différentes en japonais. Voici les principales stratégies pour éviter ces pièges :
Étudier le contexte
Comprendre dans quel contexte un mot est utilisé permet d’éviter les erreurs liées aux faux-amis. Par exemple, le mot japonais “文句 (monku)” signifie “phrase”, “plainte” ou “objection”, et non pas une insulte comme on pourrait le penser en français. Le contexte est donc crucial pour interpréter correctement le sens des mots. 1, 2
S’immerger dans la langue
Lire des livres, écouter des podcasts, regarder des émissions en japonais aide à repérer les faux-amis et à mieux saisir leur usage réel. L’immersion donne une exposition plus naturelle et concrète aux mots. 3, 1
Faire des listes et réviser
Créer une liste personnelle des faux-amis rencontrés et la consulter régulièrement est un moyen efficace pour ne pas oublier leurs significations exactes et éviter les confusions. 1, 3
Se méfier des ressemblances phonétiques
Plusieurs mots japonais ressemblent à des mots français ou anglais mais ont un sens différent, par exemple :
- “ギリギリ (girigiri)” signifie “juste à temps” en japonais, alors qu’en français la sonorité pourrait prêter à confusion.
- “マンション (manshon)” désigne un appartement au Japon, mais en anglais “mansion” signifie un manoir.
- “カンニング (kanningu)” signifie “tricherie à un examen”, contrairement à “cunning” en anglais qui signifie “rusé”. 4, 1
Attention aux différences culturelles et prosodiques
Les différences culturelles dans l’expression de la politesse et les intonations peuvent aussi créer de faux-amis au niveau pragmatique. Par exemple, certaines expressions de politesse japonaise peuvent sembler impolies aux francophones sans en comprendre le contexte culturel. 5
En résumé, éviter les faux-amis en japonais demande une bonne étude du contexte, une immersion régulière, la création de listes de vocabulaire à surveiller, et une conscience des différences culturelles pour mieux interpréter les nuances linguistiques.